Me revoili !
Je suis partie en vacances, fin prête pour mon déménagement prévu une semaine après mon retour : les cartons fermés, étiquetés, transfert d'appels programmé.
Ravie de pouvoir profiter de mes amis et de ma famille pendant 2 semaines sans avoir une petite voix embêtante qui me dise tout au long du séjour : "n'oublie pas ceci, tu aurais quand même pu faire cela, etc, etc."
Retour donc le 27 août pour un déménagement prévu les 31 août et 1er septembre.
Pas de vraie popotte, nous allons camper une petite semaine, mais le jeu en vaut bien la chandelle. Et puis comme ça je garde un peu du bénéfice de mes vacances !
Et bien, les cartons (et nous avec !) n'ont toujours pas changé de maison !!!!!!
La banque a vraiment assuré ! Con...ie sur con...ie, grrrrrr ! Les fonds ne sont toujours pas déblocables !
Pour raison de rentrée scolaire, la nouvelle maison se trouvant à 45 km de celle que nous voudrions ancienne, nous avons demandé au vendeur de bien vouloir nous la louer le temps que tout rentre dans l'ordre.
Et bien, malgré une réaction initiale positive lorsque nous lui avons fait part du problème, la réponse - au dernier moment - fut "NON".
J'ai dû annuler le déménageur mercredi soir pour une intervention jeudi (je ne savais plus où me mettre...)
La semaine dernière j'ai donc fait les aller-retour quotidiennement, histoire que mes sacripants fassent leur adaptation à la crèche comme prévu.
Cette semaine, je fais les aller-retour 2 fois par jour, histoire que Grande Puce ne soit pas trop perturbée avec tout ça, changement d'école, de copines...
Si tout va bien (mais oserais-je y croire ???) on devrait y arriver pour la fin de la semaine prochaine, début de semaine suivante... Mais comme je n'ai toujours pas de date de la part de la banque, c'est quand même mal parti : il faut ensuite réussir à caler le rendez-vous chez le notaire, reprendre rendez-vous avec le déménageur (qui va être surbooké, c'est sûr !)...
J'ai l'impression de passer ma vie sur l'autoroute !
En plus, j'ai raté la soirée d'Anne-Cé. J'ai pas revu Gloria, j'ai pas revu Fanny, J'ai pas revu Gaëlle, Katy, Sabrina, Bidule. J'ai pas fait la connaissance des autres copines... Bouh !
Mais je vais tenir le coup, foi de Laurence !
Sur le marché, un petit pépé vendait de ravissantes prunes d'Ente qui m'ont fait de l'oeil...
Donc, j'ai craqué et j'ai replongé la tête dans mes cartons (heureusement que tout est bien étiqueté !) pour en ressortir, victorieuse, un moule à tarte et ma balance : ras-le-bol du camping !
La cuisine est limitée quand même, sinon, je vais ressortir trop de choses et là, attention, danger !
En souvenir de ces chouettes vacances, j'ai refait LA tarte de Carole : "avec les prunes bien serrées, à la verticale, parce que comme ça, il y en a plus et c'est bien meilleur" (elle est TRES gourmande, ma copine Carole).
LA tarte aux mirabelles de ma copine Carole
(oui, je l'ai faite avec des prunes d'Ente, et alors ?)
Faire une pâte brisée (il faut que je demande à Carole SA recette, c'était encore meilleur)
Saupoudrer légèrement de sucre en poudre.
Garnir de mirabelles prunes dénoyautées et coupées en 2 : je rappelle plus on en met, mieux c'est !
Re-saupoudrer d'un petit peu de sucre en poudre.
Au four, 20 minutes à 190°C.
Ne me demandez pas de recette plus précise, elle fait tout au pif, ma copine Carole. N'empêche que c'était sacrément bon !
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